La commune /
Histoire

Histoire

La commune de Saint-Vérand a été formée par la réunion, en janvier 1791, des deux paroisses de Saint-Véran et de Quincivet. Par convention, Saint-Véran - sans d final - représente la paroisse et la communauté de l’Ancien Régime et Saint-Vérand - avec d final - l’actuelle commune née de la Révolution.

Saint-Véran

Château du Golard ChevrièresVoir l'image en grand Château du Golard à ChevrièresLes circonstances et la chronologie de la mise en place de l’église en tant qu’édifice, et de la paroisse en tant qu’institution sociale et religieuse, gardent leur part de mystère. Ce qui en revanche paraît acquis, c’est la présence dès le 10e siècle d’une population stable et organisée dans les plaines qui bordent la Cumane.

Dès le 12ème siècle, la « terre et châtellenie de Chevrières » est propriété du Dauphin. Au 13ème siècle, le terme « châtellenie » tend à être remplacé par celui de « mandement ». Installé au château du Golard à Chevrières, un châtelain administre le mandement : il fait respecter les droits du Dauphin, il perçoit les impôts et les revenus des biens seigneuriaux, il inflige les amendes.

Le 3 février 1299, Humbert Ier, Anne dauphine et leur fils Jean reçoivent les hommages de plusieurs habitants. On voit apparaître quelques hauts-lieux de ce qui, beaucoup plus tard, deviendra la commune de Saint-Vérand : Vernats (hameau du Vernat), Sancto Verano, (hameau du Village), Rolandum (hameau de Rolland). Saint-Véran est un simple lieu-dit, un hameau.

La paroisse de Saint-Véran est vraisemblablement créée après le transport du Dauphiné à la couronne de France, en 1349. Un même acte de 1365 fait état de l’église (ecclesia Sancti Verani) et de la paroisse de Saint-Véran, au mandement de Chevrières (parocchia Sancti Verani in mandamento Caprilliarum). L’église est dédiée à Véran, évêque de Cavaillon, célèbre prédicateur du 6e siècle qui deviendra saint Véran ou saint Vrain et sera fêté le 11 novembre.
Aux 14e et 15e siècles la paroisse de Saint-Véran des Pommiers (Sancti Verani de Pomeriis) accueille la maladrerie de Saint-Marcellin au hameau, toujours existant, de « La Maladière ». Le joli complément « des Pommiers », indicatif de sols propices à diverses cultures dont celle des arbres fruitiers, sera ensuite abandonné.